73 % des jeunes (18 – 24 ans) s’informent avant tout via les réseaux sociaux, selon une étude parue au début de 2017. En tant qu’éditeur, il peut donc vous sembler évident d’intégrer des boutons de partage (Facebook, Twitter…) sur votre site pour bénéficier de cette dynamique. Le bureau de Ganesh vous conseille pourtant la plus grande modération en la matière.
Les internautes utilisent peu les boutons de partage
En mai 2015, une étude menée par une entreprise spécialisée dans le numérique mobile montrait déjà que les boutons de partage sont utilisés par… quasiment personne. Sur mobile et sur ordinateur, seulement 0,39 et 0,6 % respectivement des utilisateurs s’en servent.
Pour quelles raisons ? D’après le blog du modérateur, “dans de nombreux cas, ce n’est pas l’application dédiée mais le navigateur mobile qui s’ouvre. L’utilisateur n’est pas connecté et préfère abandonner le partage plutôt que taper son identifiant et son mot de passe.”
Cette même étude montre que Facebook est de loin le premier en matière de clics sur les boutons de partage, devant Pinterest et Twitter. Cette hiérarchie pourrait inciter à se focaliser uniquement sur le bouton Facebook, mais les auteurs de l’étude suggèrent plutôt de se passer complètement de ces boutons.
Les boutons de partage pénalisent votre référencement
Autre tare : les boutons de partage pénalisent le référencement de votre site. Pourquoi ? Tout simplement parce le “poids” des pages web est un critère pour le référencement des contenus : plus elles seront légères, c’est-à-dire plus elles se chargeront vite, meilleur sera leur référencement.
A l’inverse, une page lourde sera considérée dégradant la navigation de l’utilisateur. Google ne la déclassera dans ses résultats de recherche. Si vous êtes tatillon, vous pourrez nous demander ce qu’il en est pour les autres moteurs de recherche. S’il est difficile de le savoir, rappelez-vous qu’en France, Google concentre plus de 93 % des recherches des internautes (chiffre de janvier 2017).
Oubliez les boutons de partage, pensez stratégie réseaux sociaux
Alors, que faire ? Puisque les internautes, notamment jeunes, utilisent massivement les réseaux sociaux pour s’informer, comment capitaliser sur cette dynamique ?
Plutôt que d’intégrer vos boutons et d’attendre que les résultats viennent d’eux-mêmes, pensez plutôt à une réelle stratégie pour inciter vos publics à partager vos contenus. On pourrait vous lister quelques astuces simples de community management, mais le plus efficace reste de bâtir une stratégie complète et cohérente de diffusion de vos contenus sur les réseaux sociaux.
Une stratégie qui doit être pensée, entre autres, en fonction de vos cibles, de vos messages-clés (à ce sujet, vous pouvez consulter notre article “Pourquoi et comment soigner vos contenus”) et de vos ressources. C’est par l’application d’une stratégie bien pensée que vos contenus seront partagés sur les réseaux sociaux et que vous verrez votre trafic augmenter. Le meilleur exemple en la matière étant, quoi qu’on pense des contenus publiés, le journal en ligne Buzzfeed, qui voit une majorité de son trafic web issu de Facebook.
Que tout cela ne vous empêche pas de partager notre article ! 😉