Le référencement naturel de vos contenus repose sur des critères éditoriaux, techniques et comportementaux. C’est tout ? Parmi les critères techniques, un acteur joue un rôle non négligeable : le cache. Explications.
Pressé·e ? Voici la synthèse de l’article ! >> Parmi les nombreux leviers du référencement, l’optimisation du cache est un facteur méconnu. Le cache a un impact relatif sur le référencement des contenus puisqu’il permet d’accélérer le chargement des pages web. Or, Google prend en compte la vitesse de chargement des pages pour trier les contenus. Bonne nouvelle : il est possible d’optimiser ce cache pour votre site web. Malgré cet utile levier, rappelons qu’un bon référencement commence par de bons contenus et des liens entrants vers votre site web, l’un étant lié à l’autre.
Qu’est-ce que le cache navigateur ?
Une page web contient du texte, mais aussi du code (HTML et CSS, par exemple), des images, etc. Or, charger toutes ces ressources sur votre ordinateur prend du temps.
C’est là qu’intervient le cache web. Un cache web a pour objectif de conserver des copies des contenus que vous consultez sur votre navigateur web.
Par exemple : les images d’une page web. Si vous consultez cette page web plusieurs fois, plutôt que de refaire appel au serveur à chaque fois (là où sont stockées ces images à l’origine) pour charger ces images, le cache de votre navigateur web aura enregistré ces images lors de votre précédente visite. On dit alors que ces images sont stockées « en local » : en l’occurrence, sur votre ordinateur.
Cette méthode permet un chargement beaucoup plus rapide des pages web.
C’est à la fois pratique et écologique (si si) : cela vous permet de gagner du temps (vous attendez moins longtemps que la page se charge puisque certaines ressources sont déjà stockées chez vous) et ça permet de limiter le trafic réseau.
Cache navigateur : quel rapport avec le référencement des contenus ?
Le cache permet donc d’améliorer la vitesse de chargement de votre site web.
Et ça tombe bien : c’est un critère important pour bien vous référencer ! Concrètement, plus vos pages sont longues à charger, moins vous avez de chances d’être bien positionné·e dans les résultats des moteurs de recherche.
Une page lourde est en effet considérée comme dégradant la navigation de l’utilisateur. C’est d’autant plus vrai à l’heure où Google déploie son index mobile first : les pages adaptées au mobile sont mieux classées que les autres.
Une bonne raison de se pencher sur le fonctionnement du cache.
Cache navigateur VS cache Google : quelle différence ?
Il y a deux types de cache :
- le cache de votre navigateur web, qui stocke certains contenus de pages web ;
- le cache des moteurs de recherche.
Oui, Google et les autres moteurs fonctionnent aussi avec des caches. Cela leur permet de prendre des « photographies » des pages web de votre site.
Les moteurs de recherche ne scannent pas, en effet, votre site web en temps réel. Leurs robots visitent vos pages à intervalles plus ou moins réguliers, cette fréquence étant liée aux mises à jour que vous pratiquez sur vos pages (actualisation des contenus).
Le cache de Google contient donc vos pages web telles qu’elles étaient lors du dernier passage de ces robots, tout simplement !
Ces « photographies » de vos pages web vous permet donc de vérifier si le moteur de recherche a pris en compte vos dernières modifications. Sachant qu’elles le seront automatiquement tôt ou tard, mais pour certains sites, cela peut valoir le coup de vérifier dans la foulée de la mise à jour des contenus. Et le cas échéant, d’indiquer manuellement à Google les mises à jour à prendre en compte.
Comment optimiser le cache pour votre site web ?
Ici, il faudra mettre les mains dans le code de votre site web, en particulier dans son fichier .htaccess. Pour dire les choses simplement, voici l’idée :
- vous pouvez indiquer au navigateur de vos visiteurs combien de temps celui-ci doit garder telle ou telle ressource en cache (pratique, c’est vous qui décidez, en fonction de la fréquence à laquelle vous actualisez vos contenus) ;
- vous pouvez demander au navigateur de vos visiteurs de vérifier si la ressource en cache est bien la même que celle stockée sur le serveur et de ne charger cette dernière que si ce n’est pas le cas.
Pour en apprendre plus sur le référencement, nos autres articles :
- Comment améliorer son référencement sans mettre les mains dans le code ?
- Assistants vocaux : quels enjeux pour le référencement ?
- Faut-il utiliser les balises de données structurées (et comment) ?
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