La lettre d’information, ou newsletter, est-elle un outil complètement dépassé, surtout depuis l’apparition des réseaux sociaux ? Le bureau de Ganesh parie que non. Explications.
En France, les lettres d’information ont un succès certain
En 2016, le CRÉDOC a demandé aux internautes de quels services ils auraient le plus de mal à se passer s’il n’avaient plus accès à Internet. Résultat : les emails sont largement plus cités que les réseaux sociaux ou les jeux vidéo. Toutefois, plus les internautes sont jeunes, moins ils sont attachés aux emails.
Mieux encore : en France, en 2016 toujours, plus d’un abonné sur 5 ouvre une lettre d’info (ouvreurs = nombre d’ouvertures uniques / nombre d’emails aboutis) et le taux d’ouverture moyen (nombre total d’ouvertures / nombre d’emails aboutis) est de plus de 38 %. Ce qui place la France loin devant d’autres pays européens, comme l’Espagne et de l’Allemagne. Côté clics, le taux moyen est de plus de 5 %.
En résumé, si vous souhaitez vous adresser à des adolescents, oubliez la lettre d’information. Dans les autres cas, n’hésitez pas à en proposer une à vos visiteurs !
Une ou plusieurs lettres d’information ?
En marketing et en communication, la tendance est à toujours personnaliser davantage les messages que vous adressez. Les algorithmes qui déterminent ce qu’un internaute voit sur un réseau social visent à lui fournir des contenus les plus proches possibles de ce que la machine estime être ses centres d’intérêt. Le ciblage publicitaire en ligne (sur les réseaux sociaux, évidemment, mais pas uniquement), permet aussi d’affiner les publicités en fonction du profil des internautes.
Pour les lettres d’information, c’est pareil : le tarif de groupe n’est plus forcément la solution la mieux adaptée. Plus une lettre d’information est ciblée, mieux elle fonctionne.
A titre d’exemple, le New York Times en propose une quarantaine, et certaines atteignent des taux d’ouverture de 70 % (pour un taux d’ouverture toutes lettres confondues de 50 %) ! Le journal n’hésite pas à proposer des lettres d’information de niche. Le journal a, par exemple, proposé une lettre d’information spécifiquement dédiée aux étudiants. Comme le résume son directeur exécutif : “It’s no longer a one-size-fits-all” ! En prime, ce choix leur a permis d’augmenter leur base d’abonnés de 14 %.
En résumé, si vous visez une clientèle dite “de niche”, vous n’avez pas forcément besoin de diviser vos prospects en sous-catégories et de leur proposer à chacun une lettre d’information différente. Si ce n’est pas le cas, vous devriez pensez à personnaliser davantage votre communication…
Vous vous lancez ? Pensez mobile !
En 2015, plus de 40 % des emails envoyés étaient déjà ouverts depuis un smartphone ou une tablette. Pour vous les conséquences de la mobilité sont directes :
- choisissez un objet pas trop long pour votre mail (contraignez-vous à ne pas dépasser 40 caractères) ;
- ne surchargez pas votre lettre d’images, plus longues à charger, surtout hors connexion wifi ;
- ne la prévoyez pas trop longue non plus !
Et les réseaux sociaux ?
Lettre d’information et réseaux sociaux sont complémentaires. Par exemple, vous pouvez travailler la fidélisation de vos clients avec votre lettre d’info et travailler votre image de marque sur Instagram, tout en faisant de l’acquisition via Facebook ! Et en plus, vous pouvez inciter vos abonnés sur les réseaux sociaux à souscrire à votre lettre d’info. Et la lettre d’information a un avantage que Facebook n’aura jamais : les contenus que vous y intégrez n’appartiennent qu’à vous !
Voilà pourquoi, pour Le bureau de Ganesh, la lettre d’info reste un outil pertinent : elle vous permet de vous rappeler à vos clients ou prospects directement dans leur boîte mail, qu’ils apprécient et utilisent. Bien conçue, elle vous permet d’attirer des visiteurs sur votre site web, ce trafic complémentaire contribuant ainsi indirectement à son bon référencement naturel. Enfin, la base de données sur laquelle repose vos envois peut être une source d’informations complémentaires sur vos clients (pensez aux infos que vous leur demandez dans votre formulaire d’inscription, comme par exemple leur date de naissance), ne la négligez pas !
Bonus : notre tutoriel pour bien concevoir et rédiger sa newsletter.
Et si vous avez des doutes, Ganesh affirme pouvoir vous convaincre : défiez-la !