Le « Medialab speed training » de l’association Ouest Médialab a eu lieu mardi 18 septembre 2018. Comme l’année dernière, le bureau de Ganesh y était. On vous raconte ce qu’on a vu et apprécié.
Les dataviz pour tous et toutes !
Flourish.studio : voici notre nouvelle URL préférée. Flourish, c’est un outil de datavisualisation pour tous et toutes. C’est simple : il ne nécessite aucune compétence en code ! Au bureau de Ganesh, nous avons beaucoup aimé la présentation d’Erwan Alix, journaliste à Ouest-France.
Flourish s’est imposée en 1an comme l’une des meilleures webapp de création de dataviz. @erwanalix, #datajournaliste chez @OuestFrance, nous raconte comment la cellule #datajournalisme l’a intégré dans sa boîte à outils, dès maintenant en #forum2 #datavizhttps://t.co/HqTGpSFclD
— Ouest Médialab (@ouestmedialab) 18 septembre 2018
Le principe : si vous avez des données d’ores et déjà structurées, vous pouvez réaliser une datavisualisation efficace et lisible, avec beaucoup d’options de design possible.
⚒ 📈 la belle découverte du jour c’est #Flourish pour faire des infographies interactives. On rejoint @erwanalix : « c’est simple, c’est gratuit, pas de code et effet wahou garanti » 😊 #medialabST pic.twitter.com/jn3ZLbHcME
— Ouest Digital (@Ouest_Digital) 18 septembre 2018
Un autre avantage, et non des moindres à nos yeux : l’outil est disponible dans les navigateurs web ! Cerise sur la dataviz : toutes les datavisualisations sont responsive, c’est-à-dire adaptées aux formats mobile et ordinateur de bureau.
#medialabST On découvre Flourish, un outil de #dataviz. Deux points intéressants : l’outil est disponible dans les navigateurs web et ne nécessite pas de compétences de code.
— Benjamin Laguës 🤔 (@BenLNGS) 18 septembre 2018
Attention, s’il existe une version gratuite, Erwan Alix a prévenu : les fonctionnalités en accès libre seront probablement de moins en moins nombreuses à mesure que le temps passe. C’est la loi impitoyable du marché, il faut que bien que les créateurs vivent de leur création (ce qui nous semble bien normal).
Une newsletter, ça se construit mé-tho-di-que-ment
Comment concevoir une bonne newsletter ? Nicolas Papon, responsable marketing des produits numériques au Télégramme, un quotidien régional breton, nous a livré ses bons conseils.
Nicolas Papon, responsable #marketing des produits #numériques chez @LeTelegramme nous donne quelques recettes pour créer une #newsletter efficace en #forum1 📩 #MedialabSThttps://t.co/1dN7SNbywf
— Ouest Médialab (@ouestmedialab) 18 septembre 2018
Comme pour tout bon tutoriel, repartons des bases :
#MedialabST Newsletters : recettes de cuisine. Étape n° 1 : les ingrédients de base (titre, image, accroche). pic.twitter.com/847VICD7NO
— muriel vento (@chiloumu) 18 septembre 2018
Nicolas Papon a abordé un sujet fondamental pour qui veut concevoir des newsletters efficaces : la réputation des serveurs. Toutes les newsletters sont en effet distribuées via des serveurs informatiques (et oui, Internet est bien un monde physique !). Or les boîtes mails trient les mails que nous recevons, entre autres, en s’appuyant sur la « réputation » de ces serveurs.
Certains sont plus utilisés que d’autres pour envoyer des spams ou mails malveillants. Ceux-là sont donc, une fois repérés, mis sur liste noire par les fournisseurs d’adresses mail. Et si elle part de chez eux, votre newsletter aura un taux de délivrabilité (taux d’arrivée chez vos destinataires) assez bas. Pour éviter ce piège, les meilleurs outils sont, entre autres, Mailchimp, SendinBlue et Sarbacane.
À propos des indicateurs de performance, il faudrait particulièrement en surveiller 3, estime le responsable marketing :
- la délivrabilité (mail qui arrive effectivement dans les boîtes et pas dans les spams) ;
- le taux d’ouverture ;
- le taux de clics.
À propos de ce dernier, Nicolas Papon a fourni des indications intéressantes. Certes, ce ne sont que des moyennes, mais elles éclairent ce qu’on peut attendre d’une lettre d’informations en matière de trafic :
#MedialabST 📬optimiser l’envoi de sa #newsletter par Nicolas Papon @LeTelegramme « Règle des 20/20 : en moyenne, 20% de personnes ouvrent le message, parmi lesquelles 20% cliquent sur du contenu, soit 4% taux de clics » 📣 #fabriquer #delivrer #corriger pic.twitter.com/UFB4ALLUfk
— Joanna Robic (@JoannaRobic) 18 septembre 2018
Au fait, au bureau de Ganesh, on a aussi quelques convictions sur le sujet. Voici nos quelques compléments utiles à ces précieux conseils :
- Dépassée, la lettre d’information ? Non !
- Comment bien concevoir et rédiger une newsletter ?
- 3 raisons pour expliquer le succès des newsletters payantes
Les ressorts d’une bonne campagne de publicité Facebook
Une campagne Facebook ne nécessite pas de compétences techniques, mais une solide méthodologie. Pour en comprendre les étapes, suivons Inès Slama, directrice conseil chez l’agence web Intuiti.
Au tour de @InesSlama, directrice conseil chez @intuiti, de nous apprendre à créer une campagne de #sponsorisation sur #Facebook 👩🏻💻 RDV en #forum1 #MedialabST #SocialMedia #RS https://t.co/tLCErN1DZ5
— Ouest Médialab (@ouestmedialab) 18 septembre 2018
D’abord, comprendre le tournant pris récemment par Facebook : dans le flux d’actualités, les publications des personnes sont dorénavant privilégiées. Résultat : les posts des pages sont moins visibles. Ce qui rend nécessaire le recours à la publicité pour les marques, ne serait-ce que pour bénéficier d’un minimum de visibilité sur le premier réseau social au monde.
Ensuite, maîtriser les aléas induits par le principe des enchères sur Facebook : en tant qu’annonceur, pour émerger face à la concurrence, il faut… surenchérir. Le réseau social affiche en effet votre publicité uniquement si, pour le même public cible, votre enchère est la plus élevée parmi toutes celles proposées. Ce qui génère une saisonnalité forte : pendant les soldes, avant les fêtes de fin de d’années, pendant les grands événements médiatiques comme la Coupe du monde de football. Plus d’annonceurs, pas forcément plus d’espaces disponibles : les enchères sont plus élevées sur ces périodes spéciales.
Aussi, avoir en tête que vos résultats passés impactent vos résultats futurs : chaque annonceur se voit attribuer un « indice de fiabilité », un indice calculé sur les résultats de ses précédentes campagnes. Or, le coût des campagnes dépend partiellement de cet indice. Concrètement, plus vous aurez un indice de fiabilité élevé, moins vos campagnes vous coûteront cher.
Pour finir, Inès Slama a insisté sur la qualité éditoriale des campagnes Facebook. Le ciblage, les enchères et les paramétrages de Facebook sont en effet inutiles… si le contenu de votre créa est de mauvaise qualité :
#MedialabST Pour une campagne Facebook efficace, une bonne accroche éditoriale est fondamentale. Et tester différentes accroches ainsi que les faire évoluer à mesure que la campagne se déroule. Très juste ! @InesSlama
— Benjamin Laguës 🤔 (@BenLNGS) 18 septembre 2018
Le bureau de Ganesh en a profité pour demander si le trafic issu des campagnes de publicité Facebook était en déclin, comme c’est le cas pour les publications organiques sur Facebook. Il semble que non. Logique, après tout : Facebook n’aurait pas intérêt à tuer la poule aux œufs d’or…
Le live Facebook bouge encore
Ici, c’est François Montupet, le chargé de communication de la salle de concert Le Ferrailleur, qui prend les commandes.
Ce qu’il faut savoir pour anticiper et gérer au mieux les outils du direct sur les #réseauxsociaux avec un simple smartphone ou du matériel dédié. On en parle avec @FMontupet, chargé de #com du @LeFerrailleur en #forum1 ! #MedialabST #socialmediahttps://t.co/vNhSXFEK8B
— Ouest Médialab (@ouestmedialab) 18 septembre 2018
Au menu, de bons conseils, qu’on vous rapporte :
- pensez à annoncer votre live en amont, pour que les internautes intéressés puissent noter le RV ;
- si vous vous lancez avec des partenaires, demandez-leur d’en faire autant ;
- pendant votre live, pensez à la modération ;
- après le live, pensez à lui donner une seconde vie, valorisez le replay !
#MedialabST #FacebookLive : les do’s et dont’s. Alerte : atelier NON livefacebooké 😉 pic.twitter.com/Bq9kylzCov
— muriel vento (@chiloumu) 18 septembre 2018
Ça peut paraître évident, mais ça va mieux en le disant. De plus, si vous ne l’avez pas encore noté, pensez-y : Facebook aime (adore) la vidéo. Concrètement, c’est bon pour le reach (la portée) de votre live, profitez-en !
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